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MageGaHell Aerth
Aerth, récits fantastiques
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Sextuple portrait livresque

Sextuple portrait livresque

(MageGaHell’s Blog - 3615 My IRL - 9/02/2009)

Ah, les chaînes-blogs !
C’est un peu comme ces idiotes de chaînes de mails que l’on reçoit parfois dans le dossier "spam". A part que là, c’est généralement plus instructifs et amusant. Après tout, un blog, c’est pour parler de soit (et médire sur le reste), donc il est logique que ce genre de chose ai du succès. Et puis, ça permet de meubler (et oui, la Vie c’est pas des anecdotes tous les jours).
Bref, je me suis fait sommer par Oph d’étaler séant "six livres qui vous représentent vraiment".
Chose l’air de rien pas si évidente que ça, pour 2 raisons essentiellement.
La première étant que je n’ai pas, à mon sens, de livre "me représentant". Mon caractère et mon physique sont si uniques que même le plus passionnant des ouvrages que j’idolâtre ne peut espérer que refléter timidement qu’un petit éclat de ma personnalité.
La seconde est mon immense et dispersée (et bordélique, malgré les efforts de Myllena) bibliothèque. Cela couplé à ma mémoire plus que défaillante, faire un tri puis une sélection (surtout une sélection) ne va pas être évident.
Essayons quand même !

Déjà, à l’inverse total d’Oph qui nous fait découvrir quelques perles rares ou peu connus de la littératures, je vais frapper dans le lourd, dans le Classique (mais pas que, soyons éclectiques).

- L’Empereur Dieu de Dune
En temps que mégalomaniaque, j’ai un petit faible pour cher vieux vers de Leto II (III, c’est III !).
Rien que le titre d’Empereur-Dieu ça en jette, ça vous pose un personnage.
Et puis prescience et mémoire génétique de l’humanité, ça réunit passé, présent et futur en un seul être. ça plus le concept très SherlockHolmien "je suis un cerveau, mon corps n’est qu’un appendice" (ici bien gros et vermiculaire), voilà un héros(?) et donc un livre qui ne pouvait que remporter tout mes suffrages.
Ce bouquin de l’indispensable cycle de Dune est donc mon préféré (de peu). J’ai longuement hésité avec Les Hérétiques de Dune, dont l’increvable ghola-mentat Duncan Idaho est un autre personnage phare dans ma sélection personnelle.
Mais j’aime bien l’idée du personnage unique qui guide, de force, l’Humanité vers la survie par sa seule volonté et son obstination (et des pouvoirs bourrins), pendant des éons.
En fait, je me vois bien en tyran.
Oubliez par contre tout ce qui n’a pas été écrits par Frank Herbert. Même si le fils a des idées intéressantes, voire quelques notes, il n’a pas le talent épique de son père.
J’aime beaucoup le cycle de Dune pour son étalage dans le temps, ce qui permet d’apprécier les évolutions des sociétés/groupes en présence.
Sinon, je suis Tleilaxu à fond, à part pour le fanatisme religieux.
Ajoutons à cela que le cycle de Dune est si connus qu’il était aisément trouvable dans son intégralité à la bibliothèque municipale de Privas, Ardèche (donc paumé et donc peu achalandé en SF dans ma jeunesse).

- L’Apprentissage du Guerrier
Ah, Barrayar et le cycle Vorkosigan !
Beaucoup plus récent, un autre cycle majeur de la SF, de Lois McMaster Bujold qu’il est indispensable de connaître.
J’ai mis l’Apprentissage du Guerrier parce que c’est celui là par lequel j’ai commencé (enfin je crois, ma mémoire n’est pas très bonne).
Miles Vorkosigan, le héros, n’a pas grand chose à voir avec moi, ni par la physique (même si je ne suis pas bien grand je ne suis pas un nain bossus), ni par le caractère (je suis loin d’être un hyperactif).
Mais il fait parti de ma prédilection pour l’intellect face au muscle, avec un soupçon de noblesse oblige de bon aloi.
Comme je souhaite me limiter à un ouvrage par cycle dans cette liste, je cite ici également les autres tomes qui m’ont marqué : Memory, pour les problèmes de mémoire parfaite ou imparfaite, la Danse du Miroir, pour Mark en Dark Mode et Ekaterin (dont rien ne vaut le titre original : A Civil Campaign : A Comedy of Biology and Manners) pour la biologie.
C’est aussi pour l’humour de la série que j’ai cité ces ouvrages.
En effet, il y a pas mal de sarcasmes, d’ironie et d’humour parfois un rien acide, ce que j’affectionne particulièrement.

- La Mort de la Vie
Ah, celui là c’est déjà (beaucoup) moins connu !
D’ailleurs, c’est de la SF française, du roman d’anticipation de gare de 1957 écrit par Jimmy Guieu (qui a viré foldingue qui croit à ses propres délires sur les ufo et les templiers). ça ne casse pas des briques donc.
Mais voilà, c’est l’un de mes premiers bouquins de SF, je me souviens en avoir fait une lecture en classe de CE2/CM1 lors d’un exposé/devoir quelconque.
Et oui, j’ai l’édition originale de 1957, avec donc son papier jaunis qui sent bon le vieux livre (et un peu le moisi).
Pour moi, tous les bouquins devraient être vendu comme ça, quitte à les affiner en cave. Pour moi c’est ça la vraie littératurs : des vieux tomes épais, poussiéreux et mystérieux, croulant dans une bibliothèque immense.
Sinon, l’histoire de celui-ci (augmentation de la radioactivité sur la Terre => Apocalypse => réfugions quelques élus sous Dômes) illustre tout de même un de mes traits de caractères principaux : l’égoïsme.
Et oui, si y’a qu’un nombre limité de terriens à sauver, je compte bien tout faire pour être du nombre.

- La Trilogie de l’Elfe Noir
Comment ça je triche ? Comment ça j’avais dit qu’un seul livre par cycle ?
Et bien...euh... c’est sortie en un seul livre ! Et puis les trois ouvrages de R.A Salvatore ne sont pas bien épais... Passons.
Encore une fois, ce n’est pas de la "Grande Littérature". C’est de la Fantasy de gare, genre que j’affectionne et que je produis (y’a qu’à voir mes récits).
S’y reflète donc mon coté bourrin, ma passion pour le jeux de rôles, pour l’action rapide et pour les grosses ficelles scénaristiques qui marchent toujours, quoi qu’on en dise.
Et même si c’est la honte à l’avouer, j’aime bien Drizzt. Il représente un archétype de héros maudit (avec un léger syndrome Shinji) au grand cœur, bourrin mais gentil et avec tellement d’avantages (ambidextrie, elfenoiritude, familier magique surpuissant et quasi-immortel, pléthore d’armes magiques, entrainement poussé et équipe de suivants presque aussi bourrins, etc.) que l’on se demande pourquoi un Méchant va lui chercher des noises ?
C’était mon coté fan d’Aventures, avec un grand A comme Action.
Note : je ne posséde pas cette édition, j’ai bel et bien triché, j’ai les versions "poches" en 3 volumes : Terre Natale, Terre d’Exil et Terre Promise.

- Le vol de la Libellule
J’ignore si ce livre de Robert L. Forward (rigolo ce nom, pour un auteur de SF. Et ce n’est pas un pseudo) est connus.
Écrit par un scientifique, il est extrêmement bien documenté (vous connaissez beaucoup de livre avec un diagramme explicatif de la solubilité de l’eau dans les mers de méthane et de la propulsion par laser ?), ce qui plait à mon esprit qui aime le "background".
Ce livre a aussi beaucoup titiller ma passion pour le vivant étrange et non-humain (ici, pas d’extraterrestre humanoïde, loin de là). Notons que là encore y’a pas mal d’intellos (notamment les surfeurs mathématiciens extraterrestres).
Le réalisme scientifique, même si je peux passer outre, est quelque-chose qui m’attire (forcement, après tant d’année passé à faire de la Science).
A noter : la couverture, que j’aime beaucoup (dans cette édition) est un sale spoiler.
Je recommande également de lire l’Oeuf du Dragon du même auteur, car l’air de rien décrire une vie et une civilisation sur une étoile à neutron faut le faire ! Et toujours avec les petits appendices scientifiques à la fin du volume.

- L’Homme des Jeux
Retour aux Classiques, avec le cycle de la Culture de Iain M. Banks !
J’ai longuement hésité pour ce derniers ouvrages et cette série... J’avais d’abord songé au cycle de Fondation d’Isaac Asimov afin d’illustrer "la société dans laquelle j’aimerais vivre", mais l’Empire est trop en déclin et même si j’aime bien l’idée de la Fondation, je trouve qu’elle manque de "passion".
La Culture par contre, ça me botte bien. Quasi-anarchique, bordélique, tolérante (voire je men foutiste, du moins en apparence), mais finalement impérialiste (mais "pour votre bien") et si humaine malgré toutes ces Intelligences Artificielles qui la dirigent.
Mention spéciale aux noms des vaisseaux/IA, qui sont d’un délire assumé. Pour le livre en lui même, outre qu’il s’agit de mon préféré du cycle, c’est quand même un bouquin dont le héros n’est qu’un sale geek qui passe sa vie à jouer égoïstement à toutes sortes de jeux de sociétés, pour la gloire.
Etant donné que j’ai une forte propension à la nolife geekitude, ça me va comme un gant.
Et puis, là encore, c’est un cérébral (et les IA complotrices aussi).
Note : je ne suis plus certains de posséder cette édition...


Et voilà !
Cela a été plus simple que je le pensais... Le plus dur est de choisir des ouvrages "me représentant". Je sais déjà que j’en ai oublié plein...
Bon, venons-en à la petite minute de jouissance sadique : la désignation des cibles de la chaînes !
Je choisis donc de passer le flambeau à Myllena (je pense qu’il y aura un bateau dans la liste), à Namkca (non, les anime ça compte pas, ça t’apprendra à me traiter de "mauvais bloggeur") et à Eowyn (parce qu’elle a déjà jouée le jeu et que l’air de rien, y’a des clics qui viennent de son blog).
Rien à voir, mais vous noterez également l’astuce honteuse que j’ai utilisé afin de ramener du traffic : glisser les trois lettres les plus importante du net dans le titre...
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